Ham-Sud est une charmante municipalité à vocation touristique, agricole et forestière située aux confins de l’Estrie dans la MRC des Sources à la frontière des Bois-Francs.

Au début du 19ème siècle, le village était le centre administratif de la région, dit autrefois chef-lieu du comté de Wolfe. Le Chemin Gosford, artère principale de la municipalité, relate l’histoire du Chemin du Roi qui reliait Québec à Boston. De ce passé, le village a gardé certains bâtiments patrimoniaux.

Ham-Sud est sculptée de paysages qui ne laissent personne indifférent. Véritable paradis pour les amants de la nature, le mont Ham, avec ses 710 mètres, révèle une vue imprenable sur les environs. Le Lac à la Truite offre un environnement parfait pour les amateurs de pêche et un site rustique pour le camping. Le territoire environnant est un lieu privilégié pour la chasse et les activités de plein air.

Ham-Sud

Comté de Wolfe. Diocèse de Sherbrooke. Le curé de Saint-Camille-de-Wotton desservit cette paroisse de 1869 à 1883, date de la nomination du premier curé résidant. Les registres de la paroisse s’ouvrent en l’année 1877. Érection canonique: 28 mars 1877. Érection civile: 11 décembre 1877. Le territoire de cette paroisse comprend une partie des cantons de Ham et de Weedon. La municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-Ham-Sud a été érigée en vertu du Code municipal, le 1er janvier 1879. Le village est situé à 10 milles de la station de Weedon, sur le parcours du chemin de fer Québec Central. Le canton de Ham-Sud a été érigé le 8 novembre 1851. Le nom de Ham a été donné en souvenir d’un village de ce nom dans le comté d’Essex, en Angleterre. La paroisse a été mise sous le patronage de saint-Joseph, d’abord pour honorer la mémoire de premier patron du Canada, et ensuite pour rappeler le souvenir de l’un des premiers colons de la paroisse, M. Joseph Dion.

Le 1er janvier 1855 entre en vigueur l’ACTE DES MUNICIPALITÉS ET DES CHEMINS DU BAS-CANADA , créant les gouvernements locaux appelés municipalités. Le territoire de la municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-Ham-Sud est défini à cette époque.

Le 7 septembre 1857, la première session de la première corporation municipale locale, qui a pour nom “MUNICIPALITY OF UNITED TOWNSHIPS OF HAM & SOUTH-HAM”, est présidée par un citoyen de Ham-Sud, Georges Goodenough, agissant à titre de maire.

Les loyalistes américains, puis les immigrés du Royaume-Uni (Britanniques, Écossais et Irlandais), sont les premiers habitants de Ham-Sud. Aujourd’hui, les descendants Goddard sont les seuls représentants de ces premiers colons; mais certains livres témoignent du passage de nombreux autres anglophones qui s’y établirent.

Saint-Joseph-de-Ham-Sud a changé de nom pour Ham-Sud le 22 octobre 2011.

Aujourd’hui, Ham-Sud est une charmante municipalité à vocation touristique, agricole et forestière, située aux confins de l’Estrie dans la MRC des Sources à la frontière des Bois-Francs.

Ham-Sud est sculpté de paysage qui ne laisse personne indifférent. Véritable paradis pour les amants de la nature, le mont Ham avec ses 713 mètres d’altitude révèle une vue imprenable sur les environs. Le lac à la Truite offre un environnement parfait pour les amateurs de pêche. Le territoire environnant est un lieu privilégié pour la chasse et la pêche.

Références:
Notes historiques—Madeleine Lamoureux—Forum municipal 2003
www.originis.ca/paroisse_ham_sud.html
Magnan, Hormisdas, Dictionnaire historique et géographique des paroisses, missions et municipalités de la Province de Québec, 1925, p.495

Le chemin Gosford

Dès 1830, on avait tracé l’itinéraire d’un chemin qui partirait d’Inverness et qui passerait sur les hautes terres pour se rendre jusqu’à Sherbrooke via Saints-Martyrs, Saint-Joseph-de-Ham-Sud, Dudswell et Ascot.

La construction de cette route, nommée le chemin Gosford, a amené le loyaliste Israël Rice à être le premier à s’installer à Saint-Joseph-de-Ham-Sud en 1830. Il y a vécu seul durant 13 ans.

Le territoire de la municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-Ham-Sud a été défini le 1er janvier 1855 par l’entrée en vigueur de l’Acte des municipalités et des chemins du Bas-Canada « . Deux ans plus tard, la première session de la première corporation municipale  » Municiplity of United Townships of Ham & South-Ham  » fut présidée par Georges Goodenough, un citoyen de Saint-Joseph-de-Ham-Sud qui agissait à titre de maire. Des nombreux loyalistes, Anglais, Écossais et Irlandais qui y ont vécu, il ne reste que très peu de leurs descendants dans la région.

Ouvert officiellement en 1835, le chemin Gosford a fait partie de la route reliant Québec à Boston. Sur l’insistance de la British-American Land Compagny, le 11e gouverneur général, Archibald Arheson, comte de Gosford, a décidé de faire dévier ce nouveau chemin, qui portera son nom, au sud-est du lac Nicolet.

Afin d’éviter les ponts et les reliefs accidentés d’Ireland et Leeds, ce chemin de 82 milles passait par Inverness et traversait les cantons de Nelson et Halifax, où il croisait le chemin Craig à Maple Grove, puis passait par Ireland, Wolfestown, Ham, Dudswell, Westbury et Ascot pour aboutir à Sherbrooke.

Les travaux de parachèvements effectués par l’armée, qui ont continué jusqu’en 1842, ont coûté 43 360 $, sans compter les sommes considérables nécessaires à l’entretien dans les années qui ont suivi.

Des relais ont été établis toutes les journées de marche. Autour de 1845, Jean-Baptiste Coulombe, un chasseur aux exploits légendaires, s’est fixé à trois arpents du lac Nicolet afin d’accueillir les caravanes d’animaux et de piétons qui voyageaient entre Québec et les États-Unis. Les colons du chemin de Mégantic nommaient cet endroit  » Petit Québec « . Les premiers explorateurs de Ham et Garthby sont passés par là, dont le curé de Saint-Ferdinand l’abbé Louis Adolphe Dupuis qui célébra la première messe à Ham-Sud en 1849.

En 1868, Jean-Baptiste Coulombe, sa conjointe Marie Prince, leur fils Nazaire et sa femme, Philomène Nadeau, étaient les seuls défricheurs recensés sur le rang 11 du canton de Ham. Ce recensement a été réalisé par l’abbé J. Charles Lemire, curé de Ham Nord.

Le trajet initial du chemin Gosford est difficilement retraçable de nos jours, car plusieurs de ses tronçons ont été intégrés à des routes principales et secondaires.

Référence : Monique Giroux – Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville

En souvenir de notre Église

L’église de Saint-Joseph-de-Ham-Sud est située sur le territoire du canton de Ham. Ce dernier est ouvert en 1807. Les premières familles qui s’établissent dans la région sont principalement d’origine britannique. Au milieu du XIXe siècle, le secteur est de nouveau arpenté, et le canton de Ham-Sud est proclamé en 1851. Plusieurs Canadiens français s’installent dans le canton à compter de ce moment.

En 1869, une chapelle en bois est construite à l’emplacement de l’église actuelle. La paroisse de Saint-Joseph-de-Ham-Sud est érigée canoniquement quelques années plus tard, en 1877. Le vocable évoque le prénom d’un des premiers habitants catholiques du canton, Joseph Dion. La sacristie bâtie dans les années 1880 sert également de presbytère. À la fin du XIXe siècle, le lieu de culte devient trop exigu pour la communauté grandissante. Une requête demandant la construction d’une nouvelle église est adressée à l’évêque en 1915. La fabrique désire construire une église semblable à celle de Saint-Adrien, conçue en 1911 par l’architecte Louis-Napoléon Audet (1881-1971).

En 1917, Audet dresse les plans de la nouvelle église en apportant quelques modifications au modèle de Saint-Adrien. Les travaux de construction s’amorcent la même année et le lieu de culte est consacré le 20 juillet 1919. La sacristie est érigée quatre ans plus tard. La diminution du nombre de fidèles entraîne la fermeture de l’église en 1998. Le bâtiment est transformé en centre communautaire et abritera la bibliothèque municipale jusqu’en 2008. En 2004, l’ancien lieu de culte devient le Centre des Arts Rita-Lafontaine.

Référence : www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca
Par Laurier Provencher

HAM-SUD – Malgré la guerre en Europe, au Québec, la foi des gens est toujours vivace. C’était en des temps plus silencieux. Les habitants de nos campagnes vivaient de travail et de prière… C’est ainsi que ma construction débuta, en 1917, pour remplacer l’église déjà existante, mais devenue trop petite.

Des temps de paix refleurissaient lorsque ma construction se termina. C’est donc le 20 juillet 1919 que j’ai été consacrée dans la joie et la ferveur et que j’ai ouvert mes portes à toute la communauté.

Aujourd’hui, en 2014, j’ai 95 ans de vie, et j’ai vu défiler tant de gens que je ne peux les compter. J’ai évolué à votre gré. Portée par vos désirs, mon nom, mon intérieur et ma vocation ont été modifiés à quelques reprises, au fil des ans.

Pendant tout ce temps, j’étais heureuse, parce que, chaque fois, l’intention était de rassembler des gens qui respectaient l’esprit dans lequel j’ai été créée.

Depuis longtemps, les prières se sont tues. Les alléluias et les chants de gloire ont déserté le lieu, laissant place au silence et aux souvenirs. Maintenant, je suis vieille, abandonnée et tellement fatiguée. La force de la nature a repris ses droits sur moi, lentement mais sûrement.

Le temps est venu pour moi de rendre l’âme. Je vous laisse mon clocher en souvenir ; il a été la voix par laquelle j’annonçais à la communauté un mariage, une naissance ou une mortalité. Je sais qu’il vous rappellera encore longtemps ma présence bienveillante au milieu de vous.

Avant de quitter, je veux remercier toutes ces âmes qui ont franchi mon portail, et toutes ces personnes qui, par le biais de judicieux projets ou organisations-bénéfices m’ont permis de vivre de l’intérieur, ces différentes formes d’art qui ont égayé mes murs.

Église Saint-Joseph-de-Ham-Sud.